THÈMES 22 - PROGRAM SAMPLER

Section I: Multiple Choice 20 Interpretive Communication: Print Texts Auto-graded Part A Print Texts SECTION I, PART A © by Vista Higher Learning, Inc. All rights reserved. 7 Thème du cours: La quête de soi Contexte: L’identité linguistique Source numéro 1 Le Devoir, un journal francophone publié à Montréal, examine dans cet article l’évolution de la situation linguistique dans la société québécoise. Le «bonjour -hi! » gagne du terrain à Montréal par Marco Bélair-Cirino Le «bonjour- hi! » gagne du terrain dans la grande région de Montréal, et ce, dans une indifférence grandissante. Le « hi » aussi. Pas moins de 52% des clients ressentaient de l’indifférence après avoir été salués dans une autre langue que le français dans un commerce en 2018, contre 31% en 2012, a révélé l’Office québécois de la langue française (OQLF), vendredi. L’indifférence s’est emparée d’une majorité de francophones âgés de 18 à 34 ans en six ans. La proportion de ceux se disant de glace devant un «bonjour-hi!» ou un «hi!» bien senti est passée de 25,7% en 2012 à 55,1% en 2018, fait remarquer l’OQLF. Après avoir été saluées seulement en anglais ou à la fois en français et en anglais, les personnes se rabattent en plus grand nombre sur la langue anglaise. Elles étaient 26% à instantanément basculer à l’anglais en 2016, mais 38% en 2018. C’est «symptomatique» de la «tendance lourde au déclin du français», a souligné à gros traits le président du Mouvement Québec français, Maxime Laporte, vendredi. Malgré l’avancée du «bonjour-hi!» et du «hi!», le taux de service en français atteignait 96% dans les commerces de l’île de Montréal en 2017, peut- on lire dans l’ultime Rapport sur l’évolution de la situation linguistique au Québec. À l’automne 2017, l’Assemblée nationale avait invité tous les commerçants à saluer «chaleureusement» leur clientèle d’un «bonjour», soit «un des mots de la langue française les plus connus chez les non-francophones du monde» et «exprim[ant] magnifiquement la convivialité québécoise». Ils avaient adopté une motion rédigée conjointement par Jean-François Lisée et Philippe Couillard, réaffirmant notamment «à tous que le français est la langue officielle et commune du Québec». La communauté anglophone s’en était offusquée. Près d’un an et demi plus tard, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, mise sur une plus grande «valorisation» de la salutation «bonjour, point», que «tout le monde comprend, tout le monde aime». «On a la chance d’être une ville cosmopolite avec une grande mixité culturelle, mais il n’en demeure pas moins qu’on est la seule métropole francophone en Amérique du Nord», a-t-elle déclaré à son retour d’une mission en Amérique du Sud, vendredi. «Alors moi, je nous encourage à utiliser “bonjour”. Tout le monde comprend ça et c’est ce qui nous distingue.» Les entreprises, bilingues L’OQLF observe aussi une diminution de l’usage du français au travail. «Le français n’est pas utilisé de manière exclusive: il est de plus en plus utilisé avec l’anglais», indique-t-il. Dans les entreprises privées, la proportion du temps de travail exclusivement ou généralement en français s’est érodée au fil des deux dernières Ligne 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60

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